www.spectroscopyforart.com

LA DATATION ET LA CLASSIFICATION

SPECTROSCOPIQUE DU BOIS

 
La situation actuelle pour la détermination scientifique
de l'âge du bois

La méthode la plus ancienne demeure celle que l'on utilise le plus, aujourd'hui encore, pour établir l’âge des objets anciens. Cette méthode se base sur la détérioration ou sur la modification du matériel dans le temps. Exemples :  La patine du bronze et du fer, les craquelures des tableaux, le ternissement des pigments, la détérioration du bois, etc.
Le manque d’instruments appropriés empêchait d’aboutir à une datation absolue.

Au milieu du siècle dernier, l'on assista à la naissance de deux méthodes scientifiques qui se révélèrent immédiatement très intéressantes pour l’étude de l'histoire de la terre et de l’humanité. Malheureusement, l'on dut toutefois constater et accepter qu’elles ne pouvaient être appliquées que de façon limitée pour la datation de particuliers objets anciens. Les avantages et les limites de ces méthodes ont donné naissance à une vaste littérature, en partie présente sur l’Internet.

Il y a une cinquantaine d’années, la découverte de la spectroscopie assistée par ordinateur simplifia et améliora l'analyse des matériaux. La composition de ces derniers, surtout des matériaux de nature organique, était représentée par le biais des pointes et des creux d'une courbe (spectre d’absorption). Cette méthode permit d'éliminer de complexes et très coûteuses analyses chimiques.
Les variations, comme celles qui sont dues au vieillissement, sont signalées dans cette courbe sous la forme des écarts bien mesurables et bien visibles des pointes de la courbe.

Vers 1990, Gottfried Matthaes, physicien et directeur du musée milanais, dépassa le problème de l’impossibilité de dater le bois par l'analyse chimique. En effet, il découvrit des pointes d’absorption de molécules dont le déplacement le long de la courbe correspondait exactement à l'augmentation progressive de son âge indépendamment  de la température, de l'humidité, et de la provenance.

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Description de la Méthode:
 


Instructions pour le prélèvement des échantillons:
 


Listes des divers types de bois
pouvant être datés:

 


Le Laboratoire scientifique
 


Contact

 

 


 


La méthode spectroscopique est reconnue par les organismes scientifiques, les associations de restaurateurs et par un nombre de plus en plus important de musées de renommée internationale. Au cours de ses 15 ans d’activité, le laboratoire a effectué plus de 20 000 analyses de datation pour des approfondissements de recherche ou pour le compte de tiers. Chaque mesure a confirmé la validité de la méthode ou donné une indication permettant de la perfectionner.
 
   .La plupart des opérateurs du marché des objets anciens considèrent avec méfiance toutes les méthodes de datation scientifique des objets d’art. Cela est en partie compréhensible. En particulier, ce refus se manifeste vis-à-vis de la méthode spectroscopique qui, pour le bois, fournit des résultats précis et ne laissant pas de place aux interprétations personnelles.
En effet, l'analyse spectroscopique se distingue radicalement de la méthode de datation dendrochronologique et du radiocarbone. En raison de leurs limites bien connues, ces méthodes fournissent souvent plus d'une date possible et elles obligent (ou incitent) ainsi à choisir la plus convaincante. En revanche, la Spectroscopie se base sur la dégradation chimique que certaines molécules connaissent au fil du temps. L'analyse est évaluée par un ordinateur qui indique le type de bois et donne une fréquence qui équivaut, de façon non modifiable, à un âge donné du bois. Vouloir adapter ces données à des exigences différentes reviendrait à effectuer une falsification. La complexité du bois en tant que matière et son utilisation diverse dans le temps peuvent, dans certains cas, réclamer un  accroissement de la marge de précision, mais la datation calculée par l'ordinateur constitue toujours l'information principale de toute certification.

La datation spectroscopique est effectuée par le laboratoire du

MUSÉE D’ART ET DE SCIENCE
(18 salles et plus de 2000 objets exposés)


Fondation Gottfried Matthaes - Milan

 

Museo
d'Arte e Scienza

Site du musée

www.MuseoArteScienza.com

 

Selon nos connaissances actuelles, la chimie et la physique incitent à retenir que l'analyse spectroscopique de la dégradation du bois (brevet G. Matthaes, 1994) constitue la seule possibilité nouvelle permettant de dater des objets anciens en bois.

 

Fiabilité et précision de la méthode spectroscopique

Le besoin de disposer d'une nouvelle méthode de datation

Basée sur la détérioration du bois dans le temps, la datation spectroscopique a été introduite il y a quinze ans en Italie, à Milan. Les recherches d'une nouvelle méthode furent entreprises en 1980, parce que, en raison de leurs limites intrinsèques, les méthodes préexistantes, celle du 14C et la dendrochronologie, ne garantissaient pas de résultats certains pour dater de façon scientifique les quelque mille objets en bois anciens que possédait le Musée d’Art et de Science actuel. Une grande partie des personnes qui s'intéressait des objets anciens se trouvait dans la même situation.
Toutefois, le 14C et la dendrochronologie demeurent des méthodes irremplaçables pour dater des objets très anciens et pour l'histoire de l’humanité.

 

Les essais pour la validité de la nouvelle méthode 

Après trois ans de recherches initiales (1991-1994) et d’élaboration de tableaux permettant de calculer l’âge en fonction des fréquences spectroscopiques, notre laboratoire s'est adressé, en 1994-1995, à d’importants musées du monde entier pour leur demander de collaborer au contrôle de la méthode et des données élaborées. Cette prière fut accueillie favorablement. L'on pria donc six de ces musées de nous fournir deux types d’échantillons de bois : (A) Bois d’objets datés de façon certaine afin de contrôler les tableaux de datation. (B) Échantillons inconnus, sans indication de l’âge, dont la datation spectroscopique permit d’évaluer la validité et la précision de la méthode. Les résultats de ces comparaisons prouvèrent la haute précision et la fiabilité de la datation spectroscopique.

À titre d’exemple, voici les données relatives à la collaboration engagée avec deux musées particulièrement prestigieux. Ces données peuvent être vérifiées auprès de ces musées et au laboratoire du musée milanais:

 I - Deutsches Museum, Munich. L'on accomplit 41 mesures, du mois d’août 1994 au mois de mars 1995, jusqu'à l’achèvement des mesures de tous les objets du musée dont l'on demandait le contrôle de l’âge.

OBJET

ÂGE ESTIMÉ ET INDIQUÉ PAR LE DEUTSCHES MUSEUM

DATATION ET RECONNAISSANCE SPECTROSCOPIQUE DU BOIS

Aufrechter Flügel

1750/70

1750 +/- 20

Conifère

Orgelpositiv

Après 1750

1730 +/- 20

Conifère

Aufrechter Flügel

1750/70

1775 +/- 20

Conifère

Amboss

?

1970 +/- 20

Chêne

Bohrmaschine

?

1900 +/- 20

Érable

Thalkircher Orgel

1630

1630 +/- 20

Chêne

Cembalo von Patavini

1561

1514 +/- 20

Conifère

Bläser (Skulptur)

15e siècle

1550 +/- 20

Chêne ((plus jeune d'une centaine d’années)

Kastenmühle

1702

1700 +/- 50

Érable

Drechselbank

1886

1880 +/- 20

Érable

Drechselbank

1741

1730 +/- 20

Chêne

II – J. Paul Getty Museum, Los Angeles. Le haut niveau du laboratoire de ce musée est connu dans le monde entier. Huit échantillons de bois nous ont été remis, sans indication de la date. Toutes les datations obtenues, et d’autres encore, ont coïncidé parfaitement avec celles qui étaient certifiées par le musée américain qui a recommandé la méthode à l’AIC (American Institute for Conservation).

OBJET

 ÂGE ESTIMÉ ET INDIQUÉ PAR LE GETTY MUSEUM

 DATATION ET RECONNAISSANCE SPECTROSCOPIQUE DU BOIS

Leleu table – sample A

1760

1740 +/- 15 Chêne

Leleu table – sample B

1760

1750 +/- 15 Chêne

Joubert Comode – sample B

1769

1750 +/- 12  Chêne

Benneman cabinet – sample B

1788

1765 +/- 15 Chêne

Marquetry donkey – sample A

1983

Après 1950-  le bois ayant moins de 40 ans d’âge
n’est pas datable avec précision

Marquetry donkey – sample B

1983

L’AIC (American Institute for Conservation) est la seule organisation de conservateurs et de restaurateurs d’objets d’art professionnels reconnus aux États-Unis d’Amérique. Avec ses 3 100 membres, elle constitue la plus importante de toutes les associations d’experts appelés à apprécier les objets d’art sur une base objective. L’AIC peut donc être considérée comme étant l’une des autorité les plus qualifiées du monde pour juger les méthodes de datation. En outre, sa neutralité commerciale et son rigide code moral donnent une très haute valeur à ses jugements.


En 2002, à l’occasion de son assemblée annuelle de Miami, l’AIC invita G. Matthaes, l’inventeur de la méthode spectroscopique et directeur du Musée d’Art et de Science, à présenter la datation spectroscopique à ses membres et aux représentants d’autres méthodes, en laissant, après la présentation, 30 minutes consacrées à la discussion des nombreuses critiques attendues. Aucune critique ne fut présentée après la lecture et la méthode spectroscopique fut publiée dans les “Postprints” de l'assemblée. Le texte de la présentation est reporté intégralement dans les pages qui suivent, dans le chapitre Description de la méthode. Jusqu'à présent, l'on n’a publié aucun essai scientifique valable s’opposant aux essais et aux faits décrits ci-dessus.

La datation spectroscopique peut donc être considérée fiable et valable.


En outre, la validité de la méthode peut être attestée à tout moment par les laboratoires chimiques de tous les pays du monde qui possèdent un spectrophotomètre IR. L’assistance nécessaire à l'exécution de ce contrôle est fournie gratuitement par le laboratoire milanais.

 

 


La spectroscopie est particulièrement indiquée pour le contrôle de l'authenticité dans la mesure où, outre à la datation, elle permet d’identifier le type de bois avec deux lectures différentes :

La lecture SPECTROSCOPIQUE: La mesure indique les fréquences (nombres d’onde) de l'absorption des molécules présentes dans le bois. Le changement dans le temps des fréquences de molécules données permet de dater le bois (spectre A)
 
La lecture SPECTROGRAPHIQUE: Le spectre apparaît comme un dessin composé de pointes et de creux. L'analyse de ces pointes et de ces creux permet de reconnaître les différents types de bois et de faire des estimations sur l'âge du bois (spectre B)

La combinaison de la mesure spectroscopique et de l'analyse graphique de la courbe renforce le niveau de certitude de la datation.

 

LA MÉTHODE SPECTROSCOPIQUE DE DATATION DU BOIS PERMET LA DATATION ET LA CLASSIFICATION D’OBJETS D’ART, OUTILS, LAMBOURDES ET AUTRES OUVRAGES EN BOIS AVEC:

 - ALTÉRATION MINIMALE DE L'OBJETQuelques milligrammes de poussière de bois suffisent. 

 - RAPIDITÉ DE L’ANALYSE Les résultats sont prêts deux jours après la réception des échantillons.

 - GRANDE APPLICABILITÉ Méthode applicable à presque tous les types de bois généralement utilisés et pour une période couvrant les huit/dix derniers siècles.

   
Quelques vues des salles des laboratoires
 

Instruments scientifiques

Réflexographie IR 

Analyses microscopiques et réflectographiques

duroflexomètre et microscope

Unité d'analyse
Spectroscopique 

contrôle d’acceptation
des échantillons

test complémentaire
de la surface

Le but du laboratoire du Musée est de perfectionner les méthodes scientifiques qui existent déjà et d’élaborer des nouvelles méthodes pour le contrôle de l’authenticité d’objets d’art. Les instruments et le savoir-faire du laboratoire sont à la disposition des collectionneurs, experts, restaurateurs, galeries et musées. 
(Le personnel du laboratoire, qui parle les principales langues européennes, est disponible pour toutes les explications) .
Une collection d’objets d’art se compose généralement d'un mélange de pièces authentiques, de copies et de faux. Aujourd'hui plus que jamais, l’achat d'une œuvre d’art est considéré aussi comme un investissement pour le futur. Pour cette raison un examen de l’authenticité recourant à des méthodes scientifiques à l'avant-garde donne une sécurité majeure pour le futur de toute collection et il contribue à rendre le marché plus transparent.
 
 

DESCRIPTION DE LA MÉTHODE

Texte présenté à la 30ème Assemblée Annuelle de l'AIC (American Institute for Conservation), Miami, le 9 juin 2002   - traduction de l'Anglais

Datation et classification Spectroscopique du bois
Gottfried Matthaes

La spectroscopie IR est très largement utilisée dans l’industrie et dans la recherche pour les analyses chimiques. Toutefois, son utilisation pour le calcul de l’âge du bois est nouvelle. Les molécules présentes dans le bois absorbent les rayons IR émis par le spectrophotomètre si elles oscillent à la même fréquence. Le spectre qui montre cette absorption, avec ses pointes et ses creux, est comme une empreinte digitale de la substance à l’étude. La modification d’une molécule ou d’un groupe de molécules, par exemple pour les processus de vieillissement, peut être mise en évidence par une altération des intensités d’absorption et par un écart des fréquences. L’âge du bois est établi en comparant ces écarts avec des spectres d'une datation certaine.

Les problèmes et les considérations suivants devaient être pris en compte au début de la recherche :

  1. Les différents types d’arbre présentent des compositions chimiques et des vitesses de vieillissement différentes. Il est bien connu que le bois dont la croissance est plus rapide se détériore plus vite. Nous savons aussi, par exemple, que le bois de conifère est plus riche en résine que le bois de bouleau, et qu’il existe trois grands types de chêne, en Europe uniquement. Pour les identifier, pour trouver des objets réalisés avec tous ces types de bois d’âges différents et pour contrôler la fiabilité de l’âge présumé de ces objets, afin de créer des tableaux servant à la datation spectroscopique, il a fallu huit ans de recherches menées auprès de notre laboratoire, en partie grâce à la collaboration nouée avec des organisations internationales et des musées.
  2. Une méthode de datation fondée sur la dégradation chimique doit tenir compte du fait que la température et l’humidité peuvent accélérer le processus. Ce facteur d’incertitude obligerait à connaître l’histoire de la conservation de l’objet et, en outre, il risquerait d’influencer le résultat de la mesure avec des traitements artificiels. Ces possibilités avaient été prises en considération avant l’élaboration des tableaux de datation spectroscopique. L'on peut remarquer que nombre de molécules de bois ont un processus de vieillissement qui n’est influencé ni par la température, ni par l’humidité. Le graphique A montre deux spectres : la courbe 1 est celle d’un chêne jeune et la courbe 2 est celle d’un chêne provenant d’un navire romain enseveli pendant 2000 ans sous un sol humide. Le spectre du navire est encore typique du bois. Parmi ces molécules, l'on trouve celles qui sont utilisées pour la datation spectroscopique. D’importantes études internationales ont toujours confirmé la très forte résistance du bois à la chaleur et à l’eau. Dans notre laboratoire, nous avons testé pendant deux ans un morceau d’érable et un morceau de conifère en cycles continus et avec une température et une humidité changeantes. Aucune différence mesurable des fréquences utilisées pour la datation n’a été observée.
  3. Il est important d’être en mesure de découvrir l’utilisation de bois ancien pour les faux réalisés récemment. S'il n'en est pas ainsi, aucune méthode de datation du bois ne peut pas être considérée comme une preuve. La couche la plus externe, celle de la surface, d’un produit manufacturé en bois est soumise à des changements chimiques dus aux rayons ultraviolets et à d’autres agents ambiants. Étant donné que la spectroscopie est une analyse chimique, elle offre cette possibilité. La diapositive B montre la différence qui, dans le bois du même objet de 300 ans, existe entre la surface (courbe 2) et sa partie plus intérieure (courbe 1). Si un objet est fait avec du bois déjà ancien, les deux courbes sont quasiment identiques.
 
 

  1. Etant donné que les fréquences et les intensités d’absorption utilisées pour la datation peuvent différer selon les innombrables familles ou les types d’arbres, il est nécessaire de reconnaître simplement et rapidement le type d’arbre au moyen d'un examen. L’analyse spectroscopique offre cette possibilité. Les courbes des graphiques C et D ont été choisies à titre d’exemple. Le premier test pour la datation du bois est inhérent à la distinction importante qui existe entre les conifères et les arbres à feuilles caduques. La pointe du spectre C, indiqué par une flèche, représente la substance connue sous le nom d’« alcool coniférilique » présent dans toutes les conifères étudiées jusqu’à présent. Dans le graphique D, les flèches indiquent la formation d’une pointe typique du chêne et du merisier. L’observation d’une pointe donnée ou d’une combinaison de pointes spécifiques nous a permis d’identifier, jusqu’à présent, au moins la famille de l’arbre dans environ 90% des tests que nous avons effectués.

  2. Les arbres des pays tropicaux réclament des tableaux spéciaux, mais étant donné que les arbres tropicaux connaissent à une dégradation chimique semblable à celle des arbres d’Europe ou d’Amérique du Nord, l’élaboration de tableaux spécifiques n’était qu’une question de travail de recherche complémentaire. Nous disposons déjà de données présentant une précision de ± 10 ans - ou moins - pour la plupart des bois utilisés dans la sculpture africaine et, approximativement, de ± 25 ans pour les sculptures effectuées en Asie du Sud-Est.
  3. La méthode peut être refusée et accusée d’être « destructrice ».

Le dommage subi par l’objet lors du prélèvement d’échantillons de bois est très limité si on le compare aux dommages sérieux que le bois est susceptible d’avoir enduré pendant les siècles passés. Les cinq photographies montrent comment doit être effectuée la prise de l'échantillon.
Photographie 1 : Effectuer un petit trou de 2 mm dans une partie profonde de l’objet en bois. La poussière de bois obtenue dans le premier millimètre peut servir à découvrir si du bois ancien a été utilisé. À partir d’une profondeur approximative de 3 mm ou davantage, et sur environ 3-5 autres millimètres, recueillir la poussière de bois pour en établir l’âge.
Photographie 2 : Les particules de bois sont contrôlées pour détecter la présence d'éventuelles impuretés, comme la contamination de vers rongeurs, qui peuvent créer des erreurs.
Photographie 3 : La préparation de la pastille consiste à presser le mélange des particules avec un sel spécifique, transparent aux rayons IR
Photographie 4 : La transparence de la pastille montre que la quantité de bois nécessaire est vraiment très réduite.
Photographie 5 : Introduction de la pastille dans le spectromètre et exécution de l’analyse.
 

                                         
   

 
                                   

La méthode présente encore des problèmes et des inconvénients qui demeurent irrésolus:

·        Certains bois comme l’acajou, le palissandre et le châtaignier ne sont pas encore datables avec précision

·        Les objets qui sont restés pendant de longues périodes au-dessous du niveau de congélation, résultent être plus jeunes parce que les processus chimiques dans le bois ont été ralentis. En Europe, ce problème se pose pour les poutres des ruines des châteaux et des églises de montagne.

·        La précision diminue avec le temps. La marge d’erreur, qui est environ de 10% jusqu’à un âge d’environ 350-450 ans, augmente jusqu’à environ 20% pour les bois de 800 ans ou davantage.

·        Les arbres d'une même famille peuvent avoir développé des sous-types dans d’autres continents. Afin d’élaborer un tableau de datation complet pour les nouveaux sous-types, il faut avoir deux échantillons de datation certaine.

Avantages:

·        La méthode de datation a atteint un haut niveau de fiabilité. Elle est simple, rapide et peu coûteuse.

·        En plus de l’âge, l’analyse spectroscopique fournit des informations sur le type de bois utilisé.

·        Seule la méthode spectroscopique permet de détecter si du bois ancien a été utilisé pour réaliser un objet.

·        La précision de la datation est destinée à s’améliorer dans la mesure où les échantillons de datation certaine dont l'on dispose sont de plus en plus nombreux.

·        La comparaison des  datations spectroscopiques – qui sont largement indépendantes de l’endroit où l’arbre a poussé ou de la position du bois en grands troncs – avec les résultats de méthodes de datation existantes, limitera la marge d’erreur.

·         Il convient également de citer l’utilisation de l’analyse spectroscopique dans d’autres domaines de l'art ancien. La méthode ne cesse de gagner de l’importance pour la classification rapide et précise des laques, des colles et des pigments, ainsi que des incrustations sur le bronze et les céramiques provenant de fouilles dont des échantillons sont comparés avec les spectres réalisés avec des références fiables.

 Applications particulières pour les musées:

Tous les musées ont de grands problèmes avec leurs inventaires dans lesquels un grand nombre de meubles, de statues en bois et de tableaux attendent d’obtenir une classification précise et définitive. La spectroscopie peut donc être mise, tout d’abord, au service des musées qui peuvent l’utiliser pour leurs besoins internes.

 

Fin du texte présenté à la 30ème Rencontre Annuelle AIC Miami 9 juin 2002

 

 Important:

Le progrès technologique et la possibilité de recourir à de nouvelles méthodes analytiques permettant de contrôler l’authenticité d'un objet peuvent causer des soucis, des préjudices moraux et commerciaux au marché et aux conservateurs de l’art.

Uniquement en Europe, plus de 50 000 experts, commerçants, restaurateurs et artisans travaillent dans ce domaine de l’art .

Le fait que, selon des statistiques officielles élaborées dès le milieu du siècle dernier, plus de 60% de tous les objets d’art ancien et moderne, qui se trouvent dans les musées ou en vente, ne sont pas authentiques - une réalité dont sont conscients non seulement les opérateurs du secteur, mais aussi les directeurs de musées - n’a pas entraîné de grosses préoccupations, au moins jusqu’à il y a quelques années, avant les dernières découvertes scientifiques

De nouvelles techniques d’authentification pourraient provoquer des effets imprévisibles et indésirables dans le monde entier.
Les progrès scientifiques menant à la découverte de nouvelles connaissances ne peuvent pas être arrêtés et, à l’avenir, ils seront porteurs d’effets positifs également dans le domaine de l’art.

 

La Fondation Matthaes, propriétaire du brevet et du laboratoire, est parfaitement consciente de sa responsabilité quant à l’utilisation de la méthode pour le bien de l’art, de façon à en éviter l’exploitation commerciale et à faire en sorte que les trésors des musées, et leurs valeurs confirmées, ne soient pas remis en question.

Domaine d’applicabilité de la datation du bois

 Une comparaison avec la méthode du radiocarbone 14C:

Age présumé Précision des méthodes
Années Spectroscopie IR 14C (radiocarbone)

0 - 50
50 - 350
350 - 800
800 - 1000
>1000

Bonne
Bonne pour bois connus
Bonne pour bois connus
Bonne avec meilleure tolérance
Uniquement indicative jusqu'à présent

Significative, mais non certaine*
Inapplicable avec certitude
Bonne avec les limitations connues
Bonne
Bonne 
* La bombe atomique a augmenté de manière significative la formation de l'isotope 14C


 

 

Listes des divers types de bois
pouvant être datés avec la spectroscopie IR

 

BOIS POUVANT ÊTRE DATÉS DE FAÇON TRÈS PRÉCISE
(Jusqu'à 400 ans d'âge, la marge d'erreur est inférieure à 10%)

Conifères: sapin, pin, pin cembro et la plupart des autres conifères
Latifoliés: tilleul, peuplier, hêtre, érable et nombreux autres bois de latifoliés similaires
Bois orientaux: Environ 70% des bois généralement utilisés pour les sculptures chinoises ; environ 85% des bois généralement utilisés pour les sculptures de Bouddha de l’Asie du Sud-Est.
Bois africains: Environ 85% des bois utilisés pour les sculptures et les masques sub-sahariens

 

BOIS POUVANT ÊTRE DATÉS DE FAÇON PRÉCISE
(jusqu'à 400 ans d'âge, la marge d'erreur est comprise entre 10 et 20%)

Conifères: mélèze
Latifoliés: merisier, noyer (*), rouvre (Querqus petrae), chêne pédonculé (Quercus robur) et autres types de chêne qui poussent localement
(*) pour ce type de bois 3 échantillons, possiblement prélevés dans les zones les plus claires du bois, sont nécessaires
Bois orientaux: certaines essences communément utilisées pour les sculptures de Bouddha
Bois africain: certaines essences utilisées pour les sculptures et les masques africains

 

BOIS POUVANT ÊTRE DATÉS AVEC MOINS DE PRÉCISION

Conifères: cèdre
Latifoliés: poirier, saule
Bois indonésien: certains essences utilisées pour les sculptures et les masques de l'Océanie
 

BOIS ACTUELLEMENT DIFFICILES OU IMPOSSIBLES À DATER
Bois de châtaignier, ébène, acajou, palissandre, buis, certains bois indonésiens et d’autres bois pour lesquels l'on manque encore de points de référence certains (pour quelques-uns de ces bois, qui sont souvent utilisés pour le placage, la datation est possible par le biais du bois situé au-dessous).


 

Instructions pour le prélèvement des échantillons à expédier

 

Prix:

Datation de 2 échantillons du même objet: 100 Euros

Datation de meubles (2 échantillons
prélevés en deux parties de l'objet, total 4 échantillons): 150 Euros

Possibilité d'effectuer le payement des analyses de laboratoire par:

- Carte de crédit
- Chèque
- Virement bancaire 
SWIFT: VRBPIT2V041     IBAM: IT94-L-05188-01600-000000031328  Banca Popolare di Verona, Milano, Largo Cairoli 2a

Les résultats sont communiqués par fax ou par téléphone.
Pour l'émission d'un certificat plastifié reproduisant la photographie de l'objet, nous vous prions de bien vouloir demander des informations détaillées au "Museo d'Arte e Scienza", Via Q. Sella 4 - I 20121 Milan -
e-mail: info@museoartescienza.com - Tel : +39-02-72022488 - Fax: +39-02-72023156 

 

 
 

 
  

Les principales critiques adressées à la méthode spectroscopique

Bibliographie


Sur demande:
Liste de Musées pour lesquels ont été effectuées des analyses de datation spectroscopique.

Autres domaines d'application de la Spectroscopie IR dans la recherche de l'authenticité d'objets d'art : Examens sur patines, colles, ligands, pigments, ivoire, ambre, matières plastiques, incrustations de céramiques provenant de fouilles et produits de corrosion de bronzes anciens.
 


 

Instructions pour le prélèvement 

d'un échantillon de bois à dater



Pour exécuter la datation, il est nécessaire d'effectuer un prélèvement de quelques milligrammes de farine de bois : 15 - 20 mg, prélevés à l'aide d'une pointe fine en forme de fraise avec un diamètre de 2.5 mm or moins (voir dessin) et qui fait un petit trou de la taille de celui produit par le ver rongeur.
La poussière de bois doit être recueillie dans un morceau de papier blanc puis bien replié et fermé pour pouvoir l'envoyer directement par la poste au laboratoire du musée. Nous conseillons d'effectuer toujours deux prélèvements pour chaque morceau de bois à dater ; dans le cas de meubles ou objets constitués de plusieurs parties ligneuses, choisir au moins deux parties différentes.

Notes supplémentaires sur l'exécution des prélèvements:

Choisir soigneusement les parties à dater qui doivent être les plus significatives et intègres possibles, en évitant les zones trop vermoulues ou contaminées.

Éviter pour les statues les bases d'appui qui souvent sont très corrodées et contaminées même en profondeur.

En ce qui concerne les meubles, prélever de préférence sur la structure portante interne qui est moins sujette aux restaurations ou à l'utilisation de bois trop sec, éviter les zones qui pourraient avoir été restaurées ou remplacées. Ne pas prélever sur les placages puisqu'ils possèdent une épaisseur trop limitée et donc pas adaptée.

Pour les peintures sur bois, prélever sur le verso, et non sur le bord, un échantillon vers le centre et un autre vers l'extérieur.

Si l'objet est constitué de bois de noyer, il est conseillé d'effectuer un prélèvement de plus, si possible deux sur la zone claire (aubier) et un sur la partie plus foncée (duramen), et cela pour aucun coût supplémentaire.


 
Avantages 
de la détermination de l'authenticité pour les opérateurs dans le domaine artistique
LISTE des catégories spécifiques
Musées d'art  

La collaboration de notre laboratoire avec les musées, grands et petits, du monde entier est intense. Plus de 40% de toutes les datations et des identifications du type de bois sont effectuées pour le compte de musées. Tous les musées possèdent des œuvres d'une valeur artistique importante, pour lesquelles même les experts ont parfois des doutes.Une datation précise facilite la justesse du jugement.En outre, le prix raisonnable de la méthode spectroscopique incite de plus en plus de conservateurs à faire analyser tous les objets de leur inventaire dont la classification est incertaine.Ce « nettoyage » de l’inventaire peut être effectué de façon totalement anonyme. En effet, le restaurateur du musée peut prélever les échantillons de bois en suivant les instructions et en les faisant dater sans indiquer l’objet d’où ils proviennent.

 
Hôtels de vente  

La publication de catalogues avec la datation de meubles, de sculptures et de tableaux sur panneaux est suivie par les experts de l'hôtel de vente (voir " experts "). Jusqu'à présent, on ne courrait pas de risques sérieux si les données publiées étaient fausses. On n'arrivait quasiment jamais à des procédures légales avec un verdict clair, car les juges ne pouvaient se baser que sur l'opinion d'autres experts.
Comme en d'autres domaines, dans l'art aussi, on fera toujours plus recours à l'application de données scientifiques pour déterminer l'âge du matériau, des liants, des pigments, d'une craquelure spécifique etc. et on arrivera à des verdicts irréfutables en ce qui concerne la période de production.
Les examens scientifiques pour la détermination de l'authenticité avec des instruments informatisés coûtent tout au plus un ou deux pour cent de la valeur d'un objet à examiner. Ils permettent, cependant, une hausse remarquable du prix d'un objet d'authenticité prouvée et protègent des contestations éventuelles.

 
Maisons d'antiquités et galeries d'art  

Cette catégorie se trouve au centre du marché et c'est la plus informée sur la quantité de copies et de faux, ainsi que sur l'influence concernant les prix de ventes d'une authenticité vérifiée.
Au premier abord, les méthodes pour la détermination de l'authenticité sembleraient donc une menace.
En réalité, une plus grande transparence et une confiance renouvelée des acheteurs porte à des avantages, non seulement pour la réputation du commerçant, mais aussi pour l'aspect économique. Actuellement, en effet, presque tous les objets bons sont sous-estimés. Mais, étant donné que l'on trouve toujours plus rarement de bons objets, ceux-ci mériteraient des prix plus élevés. Le doute de l'acheteur et souvent aussi celui du vendeur porte à un prix de compromis, souvent bien inférieur à la valeur réelle. Que les grands hôtels de vente, disposant d'un grand nombre d'experts, peuvent se permettre d'appliquer des prix élevés, mais justes.
Avec l'introduction de certificats scientifiques sérieux, catégoriques et précis, il est possible de demander des prix élevés pour les objets authentiques. Des pièces importantes peuvent être ainsi commercialisées dans leur pays d'origine sans avoir besoin d'être exportées pour leur vente.

 

Investisseurs dans l'art et Collectionneurs  

Acheter de l'art est essentiellement plus risqué qu'acheter toute autre chose, y compris les actions financières. Dans le domaine de l'art plastique et des antiquités, un rapport logique entre le coût de fabrication, la qualité et le prix de vente manque. Alors que des tableaux précis et des informations diverses sont disponibles pour presque tous les genres d'investissements de capital, le marché de l'art est entouré d'un halo de mystère.
Une grande partie des acheteurs ayant investi dans l'art restera déçue par les résultats de la détermination scientifique de l'authenticité et subira une forte perte. Ce risque peut être évité aujourd'hui.
Avant d'acheter un objet en bois de valeur, il faudrait recourir à la mesure de l'âge du bois. Dans le cas des meubles, il est utile de dater au moins deux échantillons pris en deux parties différentes. L'acheteur devrait supporter le coût des examens, qui ne représente qu'une petite partie par rapport à la perte économique due à un mauvais achat éventuel. Si le commerçant se refuse, malgré la possibilité de conclure une bonne affaire, ceci pourrait signifier qu'il a des doutes sur l'authenticité de l'objet.

 
Collectionneurs et commerçants d'art africain et primitif  

Un objet en bois authentique en climat tropical dépasse rarement 120 ans ; tandis que s'il a au contraire moins de 50, il s'agit souvent d'une copie faite pour le marché ou les touristes.
Aujourd'hui comme à l'avenir, l'âge d'un objet reste le facteur le plus décisif de la détermination de son authenticité.
Du moment que la contrefaçon de styles et de marques de vieillissement est désormais en mesure d'atteindre à des niveaux très élevés, il devient encore plus essentiel, notamment dans ce domaine, de pouvoir disposer d'une méthode de datation scientifique vraiment précise, univoque et fiable.
La seule méthode correspondant à ces besoins pour la susdite période de temps est la Spectroscopie.
Nombre de commerçants s'opposent à la datation scientifique. Ne pouvant pas toutefois affirmer que la Spectroscopie ne marche pas, ils définissent la méthode par des mots tels que " imaginative " et conseillent à leurs clients de s'adresser, pour la détermination de l'authenticité, à des instituts qui appliquent des méthodes non en mesure de produire des datations précises.
Mais le projet scientifique est irrépressible et les expertises qui ne sont fondées que sur des opinions peuvent perdre leur valeur.

 


Critiques adressées
contre la datation spectrographique
Réponses
(vois aussi “Description de la Méthode” texte présenté à l’AIC Miami 2002)
La détermination de l'âge n'a pas de sens car du bois déjà vieux aurait pu être utilisé. L'utilisation de bois vieux peut être identifiée facilement et rapidement en comparant les résultats spectroscopiques de l'analyse du bois à la surface et à l'intérieur de l'objet. La surface de l'objet subit une transformation chimique bien plus forte car exposée à la lumière solaire, à l'humidité et aux impuretés atmosphériques. Dans les faux, les résultats des deux analyses sont plus ou moins identiques, selon l'époque de leur réalisation.
   
L'analyse spectroscopique n'est pas précise parce que les variations chimiques dépendent de l'humidité et de la température ambiante. Ce doute est normal. Mais le bois est un matériau organique fort complexe dont on connaît la résistance extraordinaire à l'eau et à la chaleur.
L'indépendance des agents atmosphériques d'une part de la masse en bois est prouvée, entre autres, par l'ambre et par les navires millénaires trouvés au fond de la mer. L'ambre est une résine de bois qui, bien qu'étant restée pendant plus de 200 millions d'années dans les fonds sous-marins, dans le lit des fleuves ou dans la terre humide, a un aspect qui ressemble de près à la résine fraîche. Les poutres des vieux navires ont maintenu elles aussi la forme et l'aspect de bois vieux.
De la mesure et de la comparaison de spectres de matériau vieux et jeune pris des exemples cités, il a résulté que des molécules du bois, dont le comportement est tout à fait indépendant des facteurs de l'environnement extérieur, existent. Ces molécules sont utilisées pour la datation spectroscopique.
Le résultat de la datation de l'âge peut être altéré intentionnellement par une manipulation du bois. La possibilité de manipuler le matériau doit être prévue pour toute détermination de l'authenticité et elle a été le souci principal pendant les premiers essais de datation spectroscopique.
Dans le cas de la Spectroscopie aussi, la masse en bois s'est révélée très résistante à la chaleur et à l'humidité. Cette caractéristique est connue et documentée depuis fort longtemps (voir par exemple "Holztechnologie " 23, 1982). Les mesures réalisées pendant des années par le laboratoire pour contrôler l'influence de l'humidité et de la chaleur jusqu'à 180°C ont démontré que les traitements visés sur le bois dans le but d'en accélérer le vieillissement ne produisent pas des variations mesurables sur l'âge. Les températures supérieures à 180°C modifient le spectre entier.
Le laboratoire de Milan n'a pas assez d'expérience dans la chimie du bois. La connaissance de la composition et du matériau bois serait souhaitable. " Bois " signifie " arbre ", c'est-à-dire un être vivant avec des processus chimiques et biologiques grandement méconnus, même par la science. Des notions précises sur le matériau bois sont insignifiantes même pour la dendrochronologie et la méthode du radiocarbone. La mesure de la Spectroscopie ne se fonde que sur le changement de certaines molécules. Cette condition est un fait normal en sciences. Le facteur " gravité " est par exemple utilisé dans les mesures sans savoir ce qu'est cette force.
Le laboratoire de Milan ne dispose pas d'un équipement suffisant. La Fondation Matthaes a la possibilité d'acheter les instruments les plus modernes et d'appliquer les méthodes les plus appropriées. L'équipement actuel permet d'obtenir les résultats optimum.
Les prix de la datation spectroscopique sont trop bas pour un examen scientifique. La datation spectroscopique est effectuée à l'aide d'instruments qui dans le domaine de l'industrie chimique, de la santé et de la recherche constituent un équipement de base.
Les coûts plus importants ont été affrontés lors de la phase de développement de la méthode dédiée pendant nombre d'années à la reconnaissance spectroscopique des innombrables typologies de bois, des molécules ou des groupements de molécules appropriées à la datation.
Ces coûts ont été supportés par la Fondation Matthaes. Aujourd'hui, une datation spectroscopique coûte à peu près comme un examen médical courant.
Des cas de mesures fausses sont connus. Selon les statistiques, environ 60% des objets du secteur des antiquités existant au monde n'est pas authentique. Par conséquent, 60% aussi des datations devrait ne pas correspondre, statistiquement, à l'âge présumé. La faute est souvent donnée à la méthode.
Quelle est la valeur légale des datations scientifiques? Dans tous les pays occidentaux, il existe des lois qui déterminent les peines à appliquer pour le commerce de copies et de faux.
Cependant, on arrive rarement à un verdict légal, car les juges ne se sont basés jusqu'à présent que sur l'opinion d'experts. Toutefois, il est indiscutable qu'à l'avenir dans le domaine de l'art, tout comme en nombre d'autres, les données scientifiques seront reconnues comme des preuves objectives.



 

Grande bibliographie internationale
existante dans revues scientifiques
:
 

- "WAG Postprints AIC (American Institute for Conservation), Miami 9 June 2002, 4 pages
-
Le Scienze (Ed. italienne de "Scientific American", juillet 1998, 7 pages),
-
Pour la Science (Ed. française de "Scientific American", juillet 1999, 6 pages),
-
Newton (Italie, juin 2000, 7 pages),
-
 Weltkunst (Allemagne, 1996, 5 articles),
-
Restauro e Antiquariato (Istituto Geografico De Agostini, 1995, 20 fascicules).

 

Nombreux articles de beaucoup de revues de tout le monde qui
ont publié recensions détaillées à caractère
général sur la méthode et sur le Musée doivent être ajoutés.

 


 

Un laboratoire scientifique au service de l’art

 

Le but du laboratoire du Musée est de perfectionner les méthodes scientifiques qui existent déjà et d’élaborer des nouvelles méthodes pour le contrôle de l’authenticité d’objets d’art. Les instruments et le savoir-faire du laboratoire sont à la disposition des collectionneurs, experts, restaurateurs, galeries et musées.  (Le personnel du laboratoire, qui parle les principales langues européennes, est disponible pour toutes les explications)

Une collection d’objets d’art se compose généralement d'un mélange de pièces authentiques, de copies et de faux. Aujourd'hui plus que jamais, l’achat d'une œuvre d’art est considéré aussi comme un investissement pour le futur. Pour cette raison un examen de l’authenticité recourant à des méthodes scientifiques à l'avant-garde donne une sécurité majeure pour le futur de toute collection et il contribue à rendre le marché plus transparent.  
A l'heure actuelle, le marché de l’art, la plupart des maisons d’enchères et des instituts qui, jusqu'à présent, ont travaillé pour le marché, se montrent sceptiques vers
les nouvelles conquêtes de la science. 

Le laboratoire du Musée didactique d’Art et de Science est à but non lucratif et il est indépendant à tous les points de vue.

 

Les analyses effectuées par le laboratoire :

 

Datation et caractérisation
spectroscopique du
bois

 

Contrôles microscopiques de peintures, pièces en bronze anciennes, objets en céramique archéologiques, etc.

 

 

 

 

Analyse des couches profondes avec la Réflectographie à l’Infrarouge

 

 Analyse de la dureté et du séchage de la couche de peinture

 

Analyses avec la Lumière de Wood, les UV et les IR

 

AUTRES ANALYSES EFFECTUÉES DANS LE LABORATOIRE :

Analyses chimico-spectroscopiques des pigments, colles,  incrustations, patines, produits de corrosion. Essais scientifiques, pratiques et instrumentaux pour le contrôle de : ivoire, ambre, objets en verre archéologiques, pigments,  métaux, pierres, art bouddhiste et africain, tapis, tapisseries, estampes, livres, horloges, pièces en porcelaine.

EN OUTRE, les salles du musée mettent 9 stations de test interactives à la disposition des visiteurs qui peuvent y accomplir de simples essais pour le contrôle de l’authenticité d’objets anciens

Station de test de la salle 8 :
Examen olfactif de la céramique archéologique

Station de test de la salle 9 :
Examen pour la détection de l'utilisation du plastique

Station de test de la salle 7 :
Détection des colles et d’autres matériaux synthétiques avec la lumière de Wood.

Station de test de la salle 9 : Contrôle avec la loupe de l’usure et des décorations de la porcelaine

 

L’examen optique de l’usure permet de reconnaître un objet en argent authentique.

L’ombre révèle la fabrication industrielle ou artisanale du verre.

Le microscope reconnaît la patine et les incrustations authentiques des fausses.

Si la porcelaine émet un bruit sourd, cela indique qu’elle présente une restauration cachée.

 

Pour toute information complémentaire, s'adresser au :
Gottfried Matthaes (Directeur du Musée) ou Peter Matthaes (responsable du laboratoire)
Tél. : 0039-02-72022488 Télécopie : 0039-02-72023156 -  Email: info@museoartescienza.com

 

PRIX : Le prix moyen des analyses est de 75 euros par examen. Certaines examens sont définitifs pour distinguer le faux du vrai, comme la datation du bois ou les essais sur les incrustations des pièces en céramique ou en bronze


Museo d'Arte e Scienza

via Q. Sella,4 -20121 Milano-  Piazza Castello
Horaires:
Du lundi au vendredi : 10 - 18 h - Samedi : 10 - 14 h        Entrée: Plein tarif  : 6 € - Tarif réduit : 4 €
Visites guidées:
(10 personnes minimum) : 8 € - Étudiants : 6 €
Informations: Tél. : +390272022488 – Télécopie : +390272023156.  e-mail: info@museoartescienza.com


AUTRES sitES dU MusÉe d'Art eT DE ScienCE

www.MuseoArteScienza.com - Le site du musée. Sections: 6 salles dédiées à la reconnaissance de l’Authenticité dans l’art, 5 salles dédiées à Léonard de Vinci (Les activités de Léonard de Vinci à Milan et son Traité illustré de la Peinture) – 5 salles dédiées à l’Art Africain  et à l'Art Bouddhiste, 2 Laboratoires scientifiques pour l’établissement de l’authenticité.

www.LeonardoDaVinciMilano.com - "Léonard Citoyen de Milan" et "Apprécier l'Art à travers les yeux de Léonard de Vinci" d'après son Traité de la Peinture. (dernière révision janvier 2006)

www.ArtAndScienceHandbook.com - Le guide scientifique le plus complet pour la reconnaissance de l'authenticité d'objets d'art européens et autres, basée sur des facteurs objectifs. 540 pages et plus de 2 000 illustrations en couleurs en 3 tomes et 3 langues.

www.AntiqueFurnitureAuthenticity.com - Liste de toutes les possibilités basées sur des facteurs objectifs qui permettent de reconnaître l'Authenticité des Meubles.

www.Paintingauthenticity.com - Liste de toutes les possibilités basées sur des facteurs objectifs qui permettent de reconnaître l'Authenticité des Peintures.

www.Excavatedartauthenticity.com - "Une liste de toutes les possibilités qui permettent de reconnaître l’authenticité d’objets archéologiques en céramique, en verre et en bronze provenant du sud de l’Italie, du bassin méditerranéen, de la Chine et de l’Amérique du sud, en se basant sur des facteurs objectifs". (terminé en janvier 2006)

www.AfricanartAuthenticity.com - "Vie et Art en Afrique Noire", la section didactique du Musée consacrée à l'Art Africain (5 salles présentant plus de 350 objets). (dernière révision février 2006)

www.DendroSpectroChronology.com - Mesures spectroscopiques pour compléter des résultats de datation dendrochronologique incertains.

www.c14spectrodating.com - Mesures spectroscopiques pour compléter des datations qui, obtenues avec la méthode Carbone14, s'avèrent incertaines ou impossibles.

www.Matthaes.org - L’histoire de la Fondation G. Matthaes: de l’ouverture de l’école de peinture à Dresde en 1906 jusqu’au Musée d’Art et Science de Milan.

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